Scénariste - La ville et ses recoins
Comme le dessinateur n'avance pas, soi-disant parce qu'il est en fac et qu'il n'a pas de scanner à proximité pour montrer ce qu'il fait, il faut bien remplir un peu ce blog et satisfaire nos 950 000, 15 000, 1000, 500, 10 lecteurs réguliers. Et comme il n'y a que le scénariste qui n'a rien de mieux à faire, je m'y colle.
La ville de Monstrosia n'obéit à aucune logique afin de créer un cadre intemporel, immatériel, imaginaire. Cette ville n'existe sur aucune carte, il est impossible de savoir dans quel pays elle se trouve, ses entrées sont partout et nulle part. La ville, pour ainsi dire, existe là où les êtres humains ont des peurs (autrement dit partout où y'a des hommes).
L'architecture suit aussi ce principe. Il n'y a aucune cohésion entre les bâtiments : une pyramide égyptienne peut tout aussi bien cotoyer un manoir hanté qu'un vieux château anglais, un loch écossais peut tout aussi bien se trouver près d'une haute montagne que d'une jungle inhospitalière. Les créatures sont mélangées, alors mélangeons les bâtiments !
Nous essayons d'humaniser quand même les décors, notamment grâce aux détails. Monstrosia est une ville comme les autres avec ses boutiques (A la Tête Tranchée, Poisons et Elixirs,...), ses complexes sportifs (terrain d'entraînement aux maniements des griffes, stades,...) et ses services (Banque Monstrale, Agence Nationale Pour l'Ecartèlement,...). Les décors vont donc receler de petits détails à découvrir.